Pourquoi vient-on au monde ? Pour acheter un appartement. Et à quoi sert cet appartement ? À avoir des murs. Et à quoi servent ces murs ? À avoir une porte. Et la porte, elle sert à quoi ? À mettre une serrure. Une serrure qui sert à quoi...
morePourquoi vient-on au monde ? Pour acheter un appartement. Et à quoi sert cet appartement ? À avoir des murs. Et à quoi servent ces murs ? À avoir une porte. Et la porte, elle sert à quoi ? À mettre une serrure. Une serrure qui sert à quoi ? À ne pas ouvrir. Donc pourquoi vient-on au monde ? Pour ne pas ouvrir. extrait de Funérailles d'hiver, d'Hanokh Levin Qui aurait pu deviner, qu'arrivé en France en 2001 pour des études d'ingénieurs, je finisse par soutenir devant un jury, une thèse dans un domaine dont je n'avais aucune connaissance il y a encore quatre ans ! Le fruit d'un travail, certes, mais aussi du hasard, de la chance, et surtout de rencontres avec des personnes. Des personnes qui m'ont donné une chance, qui m'ont guidé, et avec qui j'ai eu des échanges aussi bien scientifiques qu'humains. Des personnes qui m'ont poussé, et réconforté dans les moments les plus difficiles, au début face à tant d'inconnus, et à la fin avec l'accouchement douloureux du manuscrit. Ces quelques lignes leur sont dédiées.. . En premier lieu, je tiens à remercier Jean Pierre Boeuf, qui après m'avoir initié à la physique des plasmas, m'a accueilli pour une thèse, placée au coeur d'une collaboration entre le Groupe de Recherche Énergétique, de Plasma et Hors Équilibre (GREPHE) et le Groupe de Recherche en Électromagnétisme (GRE) du LAPLACE. Je retiens surtout son aiguillage juste, dès le début, vers des colloques, conférences, et séminaires, qui favorisèrent des échanges entre milieux scientifiques divers, et qui m'ont permis une bonne immersion dans un projet de recherche transdisciplinaire (projet transversal 3EP/LAPLACE, projet RTRA PLASMAX, etc.). Je lui suis reconnaissant, et honoré, de m'avoir accordé cette chance. J'ai beaucoup bénéficié de la générosité et de l'indulgence de mes deux directeurs de thèse : Jérôme Sokoloff et Thierry Callegari. Je n'en ai pas abusé, si ? En tout cas, je ne les remercierais jamais assez pour les sacrifices qu'ils m'ont accordés, même pendant des moments délicats. Cette thèse leur doit beaucoup, et l'étendue de cette thèse, est à l'image de leurs exigences scientifiques, autant dans le domaine des plasmas, que celui des microondes. Je leur suis par ailleurs reconnaissant de leur pédagogie, qui m'a permis d'aborder et de faire un peu miennes, ces deux disciplines. J'en profite également pour remercier Olivier Pascal, responsable de l'équipe GRE. J'ai pu bénéficier de sa pédagogie indirectement, étant parfois présent lors de ses discussions avec d'autres thésards de l'équipe. Ses remarques tombent justes, tant au niveau humain que scientifique. Une justesse scientifique qui a enrichi les discussions pendant ma soutenance. Je le remercie d'ailleurs d'avoir accepté de présider ma soutenance de thèse. Je n'oublie pas également de remercier la totalité des membres du jury : Rémi Dussart et Bruno Sauviac d'avoir accepté d'être mes rapporteurs, et Ana Lacoste d'avoir accepté d'examiner le travail présenté ici. Je leur suis très reconnaissant d'apporter leur expertise respective sur ce travail, d'autant plus que leur emploi de temps est pour le moins encombré. Ce projet de recherche, n'aurait pu être réalisé sans l'intervention de deux personnes majeures : Olivier Pigaglio et Leanid Simonchik. Merci à Olivier de ses interventions multiples et ses conseils nombreux sur les mesures et simulations en hyperfréquences. J'ai également apprécié les anecdotes sur tes étudiants. J'en ris encore ! Remerciements Je remercie chaleureusement Leanid pour son enseignement sur les techniques de mesure en plasma. Grâce à lui, j'ai pu bénéficier d'infrastructures expérimentales et de savoirs techniques à l'Institut Stephanov, qui m'impressionnent encore aujourd'hui. Je garde aussi des souvenirs très humains pendant mon séjour à Minsk, avec une petite escapade à sa datcha. Je remercie également Sergei, Andrei, Jenia et Maxim pour leur accueil au sein de ce laboratoire, frais dans les courants d'air d'automne (même froid pour les toulousains !), mais toujours chaleureux de par leur présence ! J'ai beaucoup apprécié les quelques échanges sur le plasma avec Leanne Pitchford, et l'intérêt qu'elle a exprimé sur cette thèse. C'était très encourageant, surtout avec l'atelier sur les microdécharges qu'elle m'avait proposé d'assister, organisé par le réseau des plasmas froids rattaché à la Mission des Ressources et Compétences Technologiques du CNRS. Dans la même lignée avec les ateliers et les séminaires, je remercie Florent Christophe, pour les séminaires PLASMAX, que j'ai pu pleinement profité, aussi bien au niveau scientifique, qu'au niveau moins formel ! Je tiens également à remercier deux personnes avec qui j'ai commencé dans la Recherche : Stéphane Mazouffre et Laurent Garrigues. Merci de m'avoir permis de rêver de l'espace avec le plasma ! Pour ses conseils sur l'utilisation du logiciel HFSS au début de ma thèse, je n'oublie pas d'exprimer ma reconnaissance envers Gaëtan Prigent. J'exprime également ma gratitude à Loic Giroud pour avoir éclairci le terrain de recherche pendant son stage de Master, à Céline Combettes pour avoir fourni les premiers échantillons pour la réalisation d'un système de microdécharge, et à Dominique Harribey pour avoir bien voulu m'aider à percer ces plaques d'alumine qui ont eu raison de plusieurs forets au diamant ! À tous les membres du laboratoire que j'ai pu côtoyer, qui ont contribué directement, ou indirectement à cette thèse, j'oublierai certainement quelques noms, vous m'excuserez d'avance. Tout d'abord, une mention spéciale pour Laurent G. (oui, double citation !) qui a toujours su garder un lien entre les permanents et les non-permanents, et pour Amine, qui a su regrouper les doctorants autour d'un dîner du monde, et organiser cette petite randonnée avec l'expérience unique d'une peur mortelle ! Tout au long de cette thèse, la présence de tous les permanents et les non-permanents, a permis d'assortir cette période de bonne humeur et de moments agréables (et d'autres moins agréables mais qu'on oublie vite !). Un grand merci donc aux doctorants et aux post-doctorants :