Quelle est la position de l’opposition sur le réarmement?
2025, Artı Gerçek
…
5 pages
1 file
Sign up for access to the world's latest research
Abstract
Le CHP, tout comme le parti DEM et les autres partis de gauche, doit au plus vite s’opposer, par principe, à la folie du réarmement imposé par l’OTAN au gouvernement AKP-MHP.
Related papers
Guerres subies, guerres voulues : La fabrique de l’ennemi à l’ère des conflits contemporains, 2025
Cette réflexion explore la distinction entre les guerres subies (conflits imposés par une agression extérieure) et les guerres voulues (conflits délibérément provoqués pour des intérêts stratégiques, économiques ou idéologiques). À travers des exemples contemporains (Ukraine, Israël-Palestine, Syrie, rivalités USA-Chine), elle analyse les motivations (géopolitiques, économiques, technologiques), les processus (propagande, désinformation, déshumanisation) et les acteurs (États, médias, lobbies, algorithmes) qui façonnent ces dynamiques. En s’appuyant sur les travaux de Pierre Conesa (expert de la fabrique de l’ennemi via les médias et le cinéma), le texte révèle comment les récits dominants légitiment la violence et perpétuent les conflits, et propose des pistes pour déconstruire ces mécanismes (éducation aux médias, régulation des algorithmes, diplomatie culturelle). Ce document se distingue par son approche interdisciplinaire, son intégration des nouvelles technologies, et sa démarche critique et pédagogique. Il complète les analyses de la RAND Corporation , de Chatham House (Royal Institute of International Affairs), du Council on Foreign Relations -CFR (centrées sur les stratégies américaines), de l'European Council on Foreign Relations - ECFR (centrées sur les politiques européennes), de l' International Crisis Group - ICG (centrées sur les solutions politiques) et du Stockholm International Peace Research Institute - SIPRI (centrées sur les données militaires), en offrant une vision globale et actualisée des conflits contemporains, avec un accent particulier sur la fabrique de l'ennemi et les outils culturels et technologiques qui la sous-tendent (confère son annexe dédiée à sa comparaison à leurs approches). Cette approche en fait un outil précieux pour comprendre les dynamiques complexes des conflits modernes.
Résumé Cet article s’intéresse à l’identité stratégique de la Turquie et à la transformation de la place du Moyen-Orient dans sa perception des enjeux stratégiques. L’analyse se concentre sur le rapport entre la violence, l’économie et la politique dans le mécanisme décisionnaire turc. Après la seconde guerre mondiale, Ankara construit sa politique régionale comme un dérivé de ses relations avec ses alliés. Bénéficiant de “rentes stratégiques”, elle développe un paradigme politique que l’on peut appeler “conflictualiste”. Ce paradigme renforce la place de l’armée et promeut la logique de guerre au détriment des dynamiques sociopolitiques. Néanmoins, cette période s’achève avec les évolutions en cours depuis 1999. L’intérêt de la Turquie, désormais déterminé par une interdépendance régionale et des acteurs autres que bureaucratico-militaires, repose sur la stabilité au Moyen-Orient. Abstract This article is primarily concerned with Turkey’s strategic identity and the evolution of the Middle East in Turkish geostrategic perception. It focuses on the relationship between violence, economy and politics in Turkish decision-making. After the Second World War, Ankara’s middle-eastern policy was defined mainly by its relations with its Western allies. Benefittıng from its particular geostrategic position, Turkey can be seen, in strategic terms, as a kind of “rentier state”, developing and implementing a foreign policy paradigm which might be defined as “conflictualist”. This paradigm reinforced the army's position and promoted a logic of war, to the detriment of socio-political dynamics. Developments since 1999 indicate that this era is coming to an end. As state policy is determined more and more by agents other than the bureaucratic and military elite, and with the advent of greater regional interdependence, Turkey’s national interest rests henceforth on stability in the Middle East.
2013
En fait, depuis longtemps, le choix était clair pour les responsables turcs : ils avaient adopté un discours « anti-orientaliste » bien avant la Première Guerre mondiale. Dès le XIX e siècle, certains intellectuels et bureaucrates ottomans, prédécesseurs des fondateurs de la République, ont tenu un nouveau discours occidentaliste renonçant à « la culture orientale » stigmatisée comme source de sous-développement contraire au bien du pays. Le fondement de l'intérêt national exigerait ainsi d'exclure toute adhésion à cette culture, comprise comme « culture arabe » 8 .
2013
En fait, depuis longtemps, le choix était clair pour les responsables turcs : ils avaient adopté un discours « anti-orientaliste » bien avant la Première Guerre mondiale. Dès le XIX e siècle, certains intellectuels et bureaucrates ottomans, prédécesseurs des fondateurs de la République, ont tenu un nouveau discours occidentaliste renonçant à « la culture orientale » stigmatisée comme source de sous-développement contraire au bien du pays. Le fondement de l'intérêt national exigerait ainsi d'exclure toute adhésion à cette culture, comprise comme « culture arabe » 8 .
Les relations de la Turquie avec la Syrie
2013
En fait, depuis longtemps, le choix était clair pour les responsables turcs : ils avaient adopté un discours « anti-orientaliste » bien avant la Première Guerre mondiale. Dès le XIX e siècle, certains intellectuels et bureaucrates ottomans, prédécesseurs des fondateurs de la République, ont tenu un nouveau discours occidentaliste renonçant à « la culture orientale » stigmatisée comme source de sous-développement contraire au bien du pays. Le fondement de l'intérêt national exigerait ainsi d'exclure toute adhésion à cette culture, comprise comme « culture arabe » 8 .
Les relations de la Turquie avec la Syrie
En fait, depuis longtemps, le choix était clair pour les responsables turcs : ils avaient adopté un discours « anti-orientaliste » bien avant la Première Guerre mondiale. Dès le XIX e siècle, certains intellectuels et bureaucrates ottomans, prédécesseurs des fondateurs de la République, ont tenu un nouveau discours occidentaliste renonçant à « la culture orientale » stigmatisée comme source de sous-développement contraire au bien du pays. Le fondement de l'intérêt national exigerait ainsi d'exclure toute adhésion à cette culture, comprise comme « culture arabe » 8 .
Institut français d’études anatoliennes eBooks, 2016
2021
Since 2013 the western liberal democracies face a more challenging Turkey and Russia. However, there are not enough comparative studies on Erdogan’s and Putin's assertive foreign policy and their authoritarian regimes. Therefore, this study aims to comprehend to what extent Erdogan and Putin use assertive foreign policy to consolidate their regimes, by comparing the relation between domestic factors and their foreign policies. In this regard, in the first chapter, this study analyses Turkey’s and Russia’s foreign policies and their transformation towards assertiveness since 2013. The second chapter compares the domestic factors that enable the conduct of an assertive foreign policy, such as public opinion mentality, role of elites, and characteristics of Erdoganism and Putinism. In the last chapter, this study discusses the concept of national interest through the prism of assertive foreign policies of both leaders and examines how they instrumentalize this foreign policy conduct to mobilize the masses and repress the opposition, the media outlets, and the civil society. Key words : Assertive Foreign Policy, Erdogan, Putin, Turkey, Russia, public opinion, praetorian guard, national interest.
2010
Directeur de la publication : Xavier Patier Rédactrice en chef : Marie-Agnès Crosnier Pour citer ces articles : l Pays-Bas. Le réflexe atlantiste dans les débats de politique étrangère Harm Kaal, Grande Europe n° 23 -août 2010 -La Documentation française © DILA. l Bosnie-et-Herzégovine. Des élections aux enjeux décisifs Srdjan Dizdarević, Grande Europe n° 23 -août 2010 -La Documentation française © DILA. l Turquie. Un acteur-clé de la stabilisation au Moyen-Orient Ugur Kaya, Grande Europe n° 23 -août 2010 -La Documentation française © DILA. l Lettonie. Un regard pragmatique sur la Russie Céline Bayou, Éric Le Bourhis, Grande Europe n° 23 -août 2010 -La Documentation française © DILA.

Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.