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Mémoire correction finale

Abstract

Le présent mémoire a pour objectif général d'analyser la gestion des risques financiers dans le secteur des assurances, en mettant un accent particulier sur le cas de l'AGC Centrafrique. Il cherche à comprendre comment cette entreprise identifie, évalue et gère les risques financiers susceptibles d'affecter sa rentabilité et sa solvabilité, tout en respectant les exigences réglementaires du Code CIMA et des standards internationaux tels que Solvabilité II et les normes IFRS. Sur le plan méthodologique, la recherche s'appuie sur une approche mixte, combinant des données qualitatives et quantitatives. Les données primaires ont été recueillies à travers des entretiens semi-directs et des questionnaires administrés aux responsables de différents services d'AGC Centrafrique. Les données secondaires proviennent de rapports internes, de documents réglementaires et des travaux académiques relatifs à la gestion des risques financiers. L'analyse a mobilisé des outils descriptifs et analytiques permettant d'évaluer la conformité et l'efficacité du dispositif de gestion mis en place. Les résultats obtenus montrent que AGC Assurance a mis en oeuvre plusieurs mécanismes de gestion des risques, notamment la diversification des placements, la réassurance, et la gestion actif-passif (ALM). Cependant, ces dispositifs demeurent insuffisamment structurés, souffrant de faiblesses dans l'identification exhaustive des risques, d'un manque d'outils d'évaluation quantitative et d'une intégration encore limitée du référentiel Solvabilité II. La gestion du risque de souscription, du risque de crédit et du risque de liquidité apparait particulièrement sensible. La conclusion générale souligne que la gestion des aléas financiers est un levier essentiel de stabilité et de performance pour les compagnies d'assurance. Pour AGC Assurance, elle constitue un axe stratégique à renforcer afin d'assurer sa pérennité financière dans un environnement économique instable. L'étude recommande la mise en place d'un dispositif intégré de gestion des risques (ERM), la formation continue du personnel, la digitalisation des processus de contrôle, ainsi que l'adoption de modèles internes conformes aux exigences du Code CIMA et de Solvabilité II.